Madame la HrBP,
Comme suite à votre invitation à réaliser le test psychotechnique, nous souhaiterions obtenir des réponses aux questions suivantes :
– Le test dure 2h40 et demande de la concentration. Doit-on le réaliser sur son temps de travail ? Si oui, qui répond au téléphone et traite les urgences ?
– Une pause est-elle autorisée pendant le test ?
– Peut-on « faire appel à l’équipe » (s’agissant d’un test sur internet) ? Qui va contrôler ?
– Quelle est cette société (SHL group) qui est censée jauger notre sens de l’observation et se révèle incapable d’orthographier un nom correctement alors que celui-ci ne comporte que quatre lettres ?
– Les syndicats ont-t-il été informés du type de tests à réaliser ; Ont-t-il été avertis du choix de la société ?
– Quels sont les modes de cotation ?
– Quelles sont les garanties de confidentialité ?
– Qu’en est-il de ceux qui ont déjà réalisé ces tests avec succès, et dont je fais partie (Centrapsy), tout comme les agents qui, dans le cadre de «To become one company », ont été soumis aux épreuves à Bruxelles ? Vos archives en attesteront…
– Est-il normal qu’un agent doive passer des tests pour conserver une fonction qu’il exerce déjà ?
– Aurons-nous le droit de consulter les résultats ?
– Seront-ils éliminatoires ?
– Seront-ils motivés ?
– Quelle est la pondération de ce test par rapport au test technique ?
– Est-il normal que nous ayons reçu le mail de SHL avant l’invitation à participer au test ? N’agissez-vous pas dans la précipitation ?
– Les agents de production en reconversion, car leur poste n’est plus repris dans l’organigramme, seront-ils également soumis à ce test ?
– Pouvez-vous confirmer que nul agent, à l’heure actuelle, ne s’est vu proposer un nouvel emploi sans passer les susdites épreuves ?
Nous souhaitons que les réponses à ces questions nous soient transmises rapidement. Entre-temps, nous considérons ces épreuves comme inacceptables et en référons à nos instances syndicales.
Bien à Vous,
La Délégation Gazelco Sud.