Bonjour,
Ce Jeudi 15 octobre, en commission paritaire, Gazelco a déposé un préavis de grève en EDF-Luminus.
Les raisons de ce dépôt sont multiples.
Le préavis a pris court ce jeudi 15/10 et se terminera au 29/10 à minuit.
Dès lors, des mouvements de grève ne sont pas à exclure.
Entretemps, des actions spontanées ne sont pas à exclure…
Pourquoi ce préavis?
Depuis quelques temps, le dialogue est devenu un monologue.
A plusieurs reprises, nous avons tenté de faire entendre le point de vue de tous. Et pourtant, rien n’y fait.
4 Motifs pour justifier ce préavis:
1. Le non respect du statut syndical.
2. La situation au PC depuis la mise en place du PC centralisé
3. L’externalisation de tâches statutaires
4. La concertation sociale en général.
Le non-respect du statut syndical prend plusieurs formes: sanctions à l’égard d’employés lors d’un mouvement d’humeur, sanctions à l’égard de représentants du personnel, volonté de limiter l’accès à certaines fonctions aux « non-délégués », empêchement de prester le mandat de délégués.
La situation au PC centralisé: la désignation unilatérale de chef d’équipe, les tentatives pour réduire encore l’équipe en place dont la formation n’est pas terminée et la pression subie par le personnel de la part d’une hiérarchie inadéquate met de plus en plus en péril la sécurité de notre personnel, de nos outils et de la production.
L’externalisation de tâches statutaires: qualifié de « temporaire jusqu’à la prochain évaluation », les tâches effectuées par les agents ne peuvent être transférées vers des sociétés externes. Seules les tâches simples et répétitives peuvent être traitées par le callcenter.
La concertation en général: Les tentatives de réduire le nombre de personnes à la table de négociations, en augmentant le nombre de dossiers, et le refus de négocier l’ensemble des CCT dénoncées par la direction… tenter de faire traiter des dossiers locaux au niveau national… Et bien d’autres choses encore. La méthodologie elle-même ici est remise en cause et la direction tente d’imposer sa vision des choses, méprisant au passage les organes paritaires, les représentants fédéraux remettant même en cause les « compétences » des tribunaux de travail pour ne pas dire, leur impartialité.
C’est donc bien un climat bien lourd qu’il faut appaiser désormais.
La délégation Gazelco SUD