SPEBEL Général licenciement abusif en EDF luminus

licenciement abusif en EDF luminus

Licenciement abusif d’un agent EDF Luminus, notre ami et collègue Alain Streel
Chers collègues,
Nous pensons indispensable de vous informer de la situation désastreuse dans laquelle se trouve un de nos collègues suite à un licenciement abusif. Sachez également que nous voulions vous avertir de cette situation dans une assemblée générale syndicale (demande faite lundi pour la tenir mardi début d’après-midi) mais que celle-ci nous a été refusée par la direction.
Le contexte :
L’incident s’est déroulé au PC de Seraing où l’ambiance lourde et très difficile créée tension, énervement et absentéisme et ce depuis bientôt 4 ans ! Une analyse de la charge psychosociale spécifique était nécessaire et donc demandée, un rapport de chez Provikmo a été rendu au 01/08/2016. Les éléments clés de ce rapport n’ont toujours pas trouvé réponse aujourd’hui !
Alain Streel, opérateur de la centrale de Seraing, c’est 25 ans de carrière irréprochable et 0 jours de maladie avant le 18/10/2017.
Alain fait un malaise chez lui le lundi 16/10/2017 sans donné de suite, un nouveau le lendemain et là, il décide d’aller voir son médecin (le 18/10) qui veut le mettre en arrêt maladie jusqu’au 05/11 inclus. Alain demande à son médecin de le mettre en repos jusqu’au 25/10 inclus seulement car il y a un démarrage important de la centrale de Seraing le lendemain (le succès du démarrage validera notre capacité à assurer le R4). Il reçoit un traitement médicamenteux.
Le jeudi 26/10, Alain se rend donc et contre avis médical, à la centrale et l’essai de Seraing est un succès. Nous apprendrons par la suite que nous avons remporté le R4 pour un an.
Les faits :
Le vendredi 27/10 fin d’après-midi, le supérieur hiérarchique d’Alain Streel se rend au PC et entame une conversation avec l’équipe en poste (dont Alain), à un moment donné, Alain a reçu un propos s’approchant de : « si tu refuses de faire çà, c’est un refus d’ordre et c’est licenciement » . Notez que ce genre de menace de licenciement était devenu répétitif ces derniers jours ! La tension montant au sein de cette conversation, Alain s’est mis en colère et aurait tenu des propos s’apparentant à des menaces. (A l’analyse des faits, il apparait que cela est confus pour les 2 partis). A ce moment précis, Alain dit à son supérieur : « excuses-moi, je perds mes moyens, je vais me calmer » Alain ira dans le vestiaire se rincer le visage (son chef voyant bien que Alain n’est pas dans son état normal et il dira aux collègues qu’Alain est dans une émotion forte) et reviens au PC où une autre conversation avait commencé et elle continuera dans le calme pendant une quinzaine de minute. A la fin de celle-ci, le chef s’en va et souhaite bons congés à Alain et bon week-end à l’équipe.
Alain reçoit l’information le soir que HR désire le voir pour s’expliquer sur cet incident, surpris car aux yeux de l’équipe, l’affaire était classée. Il rencontrera des responsables HR et Production le jeudi 02/11 où il est bien entendu accompagné par son syndicat car il s’agit d’une procédure disciplinaire au cours de laquelle il peut s’exprimer devant son supérieur, il lui donne ses excuses les plus sincères et insiste qu’il ne voulait pas blesser, ce sont des mots qui ont dépassé la pensée. Mots qui rappelons-le sont confus pour les deux partis !! Alain dira que c’est un débord de 10 secondes sur 25 ans de carrière. Alain insistera également sur son envie de continuer à travailler avec ses collègues et son chef qu’il connait depuis 25 ans. Malgré cela et malgré une entrevue supplémentaire demandée par le syndicat et se déroulant le samedi à 20h00, Alain est confirmé dans son licenciement pour faute grave. Veuillez noter que les deux collègues d’Alain et témoins de l’incident n’ont pas été entendu dans cette procédure officielle !
Alain soutenu par son syndicat conteste la sanction qui tout naturellement est jugée disproportionnée par rapport aux faits. Si Alain s’excuse d’avoir blessé son chef et accepte que son débordement de 10″ soit sanctionné, il ne comprend pas que son employeur veuille le licencier. C’est d’une brutalité terrible !!
Conséquences :
Aujourd’hui, Alain est en état de choc, lui et sa famille sont apeurés pour leur avenir et sont dans un état qui peut s’apparenter à de la détresse !
Comme pour la plupart, Alain doit assumer des traites, une famille et les études de ses enfants, sa fille voulant commencer des études universitaires!
Alain ne comprend toujours pas aujourd’hui pourquoi on le sanctionne aussi sévèrement après 25 ans de carrière irréprochable !
Alain ne perçoit aujourd’hui aucun revenu ni aucune indemnité!
D’un point de vue travail, les collègues d’Alain sont eux aussi choqués par ce licenciement abusif et s’inquiètent pour leur avenir professionnel autant que pour la relation avec leur supérieur hiérarchique !
Tous s’inquiètent aussi du climat de peur que cette sanction disproportionnée a généré, si quelques mots dans un moment de colère suffisent à se faire virer, à quand notre tour ?
Conclusions :
Un tel licenciement abusif est inacceptable pour Alain mais aussi pour n’importe quel autre travailleur.
Nous devons nous mobiliser autour et pour Alain, forcer la direction à revenir autour de la table et revoir cette sanction à une plus juste valeur par rapport aux faits !
Nous sommes convaincus que pour le bien de tout le monde, il faille annuler ce licenciement. Pour le bien d’Alain, de son supérieur, de ses collègues et pour le service qui a pertinemment besoin d’un professionnel comme lui (nous sommes en R4!!! et Alain est un opérateur de la centrale de Seraing)
Si nous comprenons qu’une sanction est logique, le licenciement lui est abusif !!

Pour Alain … … … MERCI !!!!

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