Intervention de Jean Jeugmans au C.E. du 17 juin 2010 à l’occasion du point « information personnel ». Sur base des renseignements fournis par le payroll on compte pas moins de 36 intérimaires et 73 contrats à durée déterminée au retail à Hasselt:
Je m’étonne que les amis de l’ACV ne font pas de remarque par rapport au nombre de CDD ( contrat de travail à durée déterminée ) et intérimaires. En effet, les CCT ( Convention Collective de Travail ) de programmation sociale prévoient que le CDI ( contrat de travail à durée Indéterminée ) est la norme et le CDD l’exception.
Plus précisément, lors de la prise de participation de Centrica en SPE, Luminus a été apporté par ce dernier. A cette occasion, une étude a démontré que Luminus présentait un effectif plus élevé que la concurrence proportionnellement à la clientèle déservie et que le résultat opérationnel s’en ressentait.
Il faut aussi rappeler que Monsieur Rutten, directeur de Luminus, ne concevait pas la décentralisation de certaines activités du retail par volonté d’optimalisation. C’est ainsi que GAND ( City power ) a du livrer un rude combat pour maintenir une trentaine d’emplois dans la ville alors que Liège n’a rien obtenu en termes de « centre commercial » malgré l’apport de quelque 500.000 clients wallons via TECTEO ( ex ALE ). Monsieur Rutten n’a pas été contrarié par le CEO, Mr Sterckx, dans cette démarche.
Au contraire, ce dernier a, en 2008, initié une réorganisation de la production nationale et plus particulièrement de la zone Sud avec comme conséquence la perte d’un certain nombre d’emplois wallons.
Force est de constater qu’aujourd’hui Mr RUTTEN , malgré tous les moyens mis à sa disposition, n’a pu su optimaliser la gestion « centralisée » du retail ( le nombre de CDD et d’intérimaires en attestent ). Je dirais même plus : la grande réorganisation annoncée par BIC 2010 ( Best In Class ) n’a pas encore accouché de la moindre souris et pourtant pas mal d’argent y a été consacré.
Monsieur Rutten, directeur de Luminus, a donc lamentablement échoué et les organisations syndicales du Sud , n’admettront plus la centralisation à Hasselt comme un must en termes de gestion efficace et revendiquent aujourd’hui plus que hier un centre wallon pour la clientèle wallonne. La situation politique belge les y encourage.