Actualité du Groupe EDF
en Europe et dans le Monde
1er au 15 juillet 2011
Europe
Italie : La réorganisation d’Edison est en cours. Selon un accord passé avec l’opérateur italien A2A, EDF devrait prendre le contrôle d’Edison, les partenaires italiens auraient en échange des actifs hydroélectriques, ou une cession de 30 % d’Edison à un prix supérieur au marché.
Royaume Uni : Le directeur général d’EDF Energy a annoncé qu’il allait présenter un calendrier révisé de son programme nucléaire au Royaume-Uni à l’automne, après la publication du rapport Weightman sur les leçons à retenir de la catastrophe de Fukushima. EDF Energy prévoyait initialement une mise en service de son premier réacteur neuf en 2018.
France : EDF investit 250 millions d’euros dans le plus gros projet hydroélectrique français en remplaçant six vieilles centrales hydroélectriques par un nouvel ouvrage souterrain dans la vallée de la Romanche. L’électricien public table sur un gain de production de 155 millions de kilowattheures (kWh) chaque année, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 60.000 habitants.
Le projet consiste à construire une nouvelle centrale encastrée dans la montagne qui viendra remplacer les six unités existantes, dont certaines sont centenaires.
A cette fin, EDF va construire un nouveau barrage sur la Romanche ainsi qu’un tunnel de 9,3 kilomètres de long. Traversant la montagne en pente douce, l’eau terminera sa course par un puits vertical de 163 mètres de haut, permettant d’obtenir une pression très forte. A l’extrémité du puits, deux turbines de 47 mégawatts chacune permettront de générer l’électricité.
Actuellement au stade des travaux préliminaires de sécurisation des falaises, le chantier doit s’étaler jusqu’en 2017 et employer jusqu’à 250 personnes.
Reste du Monde
Brésil : Le patron d’EDF Henri Proglio a inauguré la semaine dernière la première centrale solaire du groupe au Brésil. Pour la première visite d’un PDG d’EDF au Brésil, Henri Proglio a insisté sur la volonté de l’électricien public français de renforcer sa présence dans la puissance émergente d’Amérique du Sud.
EDF, qui avait vendu en 2006 sa participation dans Light (leader brésilien de l’électricien), n’avait plus d’activité dans le pays depuis. Un choix stratégique aujourd’hui contesté par H Proglio : « l’histoire a montré que le Brésil valait beaucoup plus que ce que certains dirigeants d’EDF pensaient à l’époque ».
EDF prévoit d’installer une seconde centrale thermoélectrique dans l’Etat de Rio (sud-est) et souhaite également développer dans le pays son offre de service, des projets d’énergies renouvelables, thermiques et nucléaires, et s’impliquer dans le complexe hydroélectrique de Tapajos, dans l’Etat du Para (nord).
Pour la Délégation CGT du CEE EDF Laurence HOEFFLING