Le préavis sectoriel déposé par Gazelco-CNE en commission paritaire arrive à échéance cette nuit.
A partir du 15/03, 0h00, des actions de grèves pourraient être menées dans l’ensemble des entreprises du secteur, sur base des manquements constatés dans plusieurs sociétés. Voir le tract sectoriel
Malgré le dépôt de ce préavis, aucune réunion ou tentative de contact n’a été prise pour résoudre ces soucis.
Dès lors, l’activation du préavis de grève, entraîne dans un premier temps, les mesures suivantes:
- Le refus des heures supplémentaires par les O.S.
- La participation aux réunions de concertations devra systématiquement concerner les points de ce préavis
- ainsi que diverses actions pour sensibiliser tous les travailleurs
Un bref rappel des raisons de ce préavis:
- Dialogue social en berne : respect des différents accords, comme la garantie d’emploi (pas de licenciement), la cct déplacement (changement de siège, indemnisation des heures de déplacement), les instances CPPT et CE , voire simplement le règlement de travail!!!
- Pression anormale sur l’ensemble du personnel, et en particulier sur les délégués qui la dénonce!
- Modification non-concertée du travail: remplacement d’une personne, modification de procédure de parking ou tout autre modification qui devrait passer par AU MOINS UN AVIS des O.S. AVANT la mise en place
- Une externalisation du travail et une polyvalence toujours accrues des tâches dans une optique de réduction de coût, donnant des résultats complètement en dehors de la réalité
- Utilisation du green-washing et de la flexibilité comme prétexte à améliorer notre qualité de vie, pour s’avérer complètement contradictoire: mur « végétal en plastique » , déplacement « vert » alors qu’on multiplie les déplacements au lieu de les réduire, heures flexibles mais imposées par la pression des résultats, des permanences ou autres..
- Et bien sûr le dénigrement systématique des syndicats par le management (« Vous n’auriez pas du faire tel action, venez plutôt nous voir… »). Rappelons que les syndicats sont là pour faire respecter les règles aux patrons: au jeu du gendarme et du voleur, c’est nous qui assumons le rôle de gendarme!!
- Chantage à la négociation: l’inspection sociale a constaté plusieurs manquements, ce qui nous est désormais reproché et utilisé pour influencer les négociations. La réalité, c’est que quand on ne respecte pas les règles, on fini par se faire prendre.
- 0 accident de travail: politique de sécurité défaillante. Le 0 n’est pas la vérité. Il y a eu des accidents. Mais sans « LTI », donc ils ne comptent pas. Pourquoi ?
