Bonjour à toutes et tous,
Voici un résumé des résultats de l’enquête FGTB (tout secteurs confondus)…
Santé et Sécurité au travail : la course à la productivité a atteint ses limites.
« Les Temps Modernes ? » Résultat de l’enquête de la FGTB
Dans le cadre de la Journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, la FGTB avait lancé une grande enquête sur l’organisation du travail auprès de 5000 travailleurs dans différents secteurs. Voici les conclusions de cette enquête :
- 2 travailleurs sur 3 disent n’avoir d’influence ni sur la quantité de travail, ni sur le rythme, et sont dans l’impossibilité d’adapter l’organisation du travail en cas de fatigue physique ou psychique.
- 3 travailleurs sur 4 soulignent que leur chef direct influence l’organisation du travail, totalement ou partiellement, et qu’un mauvaise organisation peut avoir des conséquences néfastes sur la santé.
- Quelles sont les conséquences possibles d’une mauvaise organisation du travail ?
Sur le plan de la santé physique, le stress (91,5%), le « burn-out » (62,8%), les troubles du sommeil (51,4%) et l’irritation (48,1%) arrivent en tête.
Sur le plan de la santé physique, les problèmes gastro-intestinaux (30,9%), les problèmes musculo-squelettiques (27,4%) et les problèmes cardiovasculaires (14,5%) obtiennent les scores les plus élevés.
Les liens entre stress et les troubles physiques cités sont généralement reconnu.
il est à noter que le stress touche autant les hommes que les femmes, ouvriers et employés, le « burn-out », plus fréquent chez les employés, est craint dans toutes les catégories d’âges, avec un pic chez les 31-45 ans (6,1%). - Près de 3 travailleurs sur 4 disent ne pas se sentir à même de poursuivre leur fonction actuelle jusqu’à l’âge de 65 ans.
- Des solutions ?
Près de la moitié des répondants répondent qu’il faut embaucher plus de collaborateurs et revoir fondamentalement l’organisation du travail. Un tiers répondent également que le rythme du travail doit être ralenti.
Le problème de la mauvaise organisation du travail est donc un point auquel il est impératif de s’atteler par la concertation sociale dans les entreprises. A peine la moitié des répondants affirment que l’organisation du travail a fait l’objet d’une discussion entre les travailleurs et l’employeur.
Autre constat alarmant : près d’un travailleur sur 4 répond qu’il n’y a pas encore eu de concertation syndicale parce que l’employeur ne souhaite pas en discuter.
Pour Gazelco EDF-Luminus SUD,
Jean-Marie Snakers.